Pourquoi la courge est la reine de l’automne à la ferme
Quand l’automne s’installe et que les brumes matinales enveloppent les champs du Bergeracois, la courge s’impose naturellement dans nos paniers et dans les cuisines rurales. Ce légume, qui fait partie de la grande famille des Cucurbitacées, s’épanouit sur nos terres limoneuses et dans nos jardins nourris au compost local. Au fil des générations, elle a conquis les tables familiales par sa générosité, sa conservation naturelle et sa polyvalence.
Avec plus de 800 variétés recensées dans le monde, dont une trentaine cultivées en France (source : CIRAD), la courge incarne cette diversité paysanne qui permet de renouveler les recettes d’année en année, sans jamais lasser. Le potimarron rustique, la courge musquée de Provence, la sucrine du Berry, la butternut suave ou encore la patidou décorative : chacune possède sa texture, sa couleur, son goût spécifique et ses usages de prédilection.
- Le potimarron séduit par sa chair dense et légèrement sucrée.
- La butternut régale avec sa douceur et sa facilité d’épluchage.
- La courge spaghetti surprend par ses filaments après cuisson, idéale en alternative aux pâtes.
- La musquée de Provence, volumineuse, parfume les soupes familiales et se conserve toute la saison.
La courge a cet avantage inestimable d’être à la croisée du bon sens paysan : elle pousse localement, stocke longtemps sans réfrigération, nourrit à moindre coût, et offre des centaines de déclinaisons culinaires, des plus rustiques aux plus créatives.