Blés anciens vs blés modernes : quelles différences concrètes ?
Le terme « blés anciens » recouvre en réalité une grande diversité de variétés sélectionnées avant l’ère de l’agriculture intensive, c’est-à-dire avant les années 1950. On y retrouve, par exemple, le Rouge de Bordeaux, l’ (engrain), le Kamut, le blé poulard ou le blé de population. À l’inverse, les blés « modernes » sont des variétés sélectionnées pour leur rendement élevé, leur résistance à la verse et leur standardisation.
- Origine et biodiversité : Moins productifs que les blés modernes, les blés anciens présentent une grande diversité génétique. Cela permet une meilleure adaptation locale au terroir et une plus forte résilience face aux maladies (source : INRAE).
- Mode de culture : Les blés anciens se cultivent souvent sans intrants chimiques. Leur rusticité les rend adaptés à l’agriculture biologique ou en conversion, favorisant ainsi la fertilité naturelle des sols.
- Structure et qualité du gluten : Les farines issues de blés anciens contiennent généralement un gluten moins modifié que les blés modernes, parfois mieux toléré par les personnes sensibles (mais non allergiques ou atteintes de maladie cœliaque : source : Anses).